SEO : 2016 sera une année UX
Publié le 10/01/2016 à 02:21:57 par Didier - Mise à jour de l'article le 10/01/2016
La page de 2015 est enfin tournée. Dans le monde de la conception web elle nous a amenée beaucoup d'émotions dès le mois de février. En effet, Google annonce le 26 février l'imminence de la mise en place de son update « Mobile Friendly ». La mise à jour a eut lieu le 21 avril 2015 et concernait toutes les recherches effectuées depuis un smartphone ou une tablette. Les sites proposant une version adaptée pour ces appareils se verraient favorisés dans les résultats de recherches, pour les recherches effectuées depuis ces terminaux. Les recherches effectuées depuis un ordinateur de bureau ne sont pas affectées.
Google milite en faveur du Responsive Design qui est une solution qui permet à une page web de s'adapter à tous les formats d'écrans. Cette technologie évite d'avoir à créer différentes versions du site comme c'était le cas il y a quelques années. Il n'existe qu'une seule version et c'est bien plus simple ainsi. En 2015 il devient donc dangereux de mettre en ligne un nouveau site qui ne soit pas Responsive Design. Et migrer ses anciens sites en version responsive a été le sport le plus pratiqué par les développeurs internet en 2015.
2015 a aussi été marqué par la migration de l'hébergeur OVH en PHP 5 au mois de septembre. Tous les sites développés en PHP 4 risquaient de ne plus fonctionner correctement car il faut bien noter que le PHP n'est pas un langage qui suit une compatibilité ascendante. Il arrive que des fonctions PHP deviennent obsolètes et qu'elles ne soient plus implémentées dans les versions futures. Beaucoup de travail pendant l'été pour s'assurer de la compatibilité de ses sites.
Les évolutions de Google sont déjà en cours, progressivement, depuis plusieurs années. Elles vont toutes dans le sens de la prise en compte de plus en plus marquée de l'expérience utilisateur. Les américains l'appellent « User eXperience » ou encore UX. Il s'agit d'un terme générique qui regroupe plusieurs choses :
l'ergonomie du site
l'interface utilisateur (UI)
l'adaptabilité aux différents appareils
le design
la navigation
l'illustration à bon escient
l'interaction avec les visiteurs
le taux de rebond
la régularité des visiteurs
la qualité du contenu
le taux d'erreurs sur le site
l'implication des visiteurs (réseaux sociaux, commentaires, notes, ...)
la vitesse d'affichage
Cette liste de critères de Google n'est pas exhaustive car il en existe tellement que j'en ai forcément oublié, et de plus, Google ajoute de nouveaux paramètres continuellement.
En cherchant à privilégier l'UX, Google veut simplement mettre au premier plan des sites qui vont satisfaire les utilisateurs et c'est bien ce qu'on attend d'un moteur de recherche. Les nombreux filtres de Google tels que Panda et Pingouin étaient destinés à éliminer les sites de spam, les sites sans intérêt et les sites qui trichaient pour arriver en tête des résultats de recherche. On peut maintenant dire que le ménage a été fait et que ces filtres sont très efficaces. Les forces vives de Google se focalisent à présent sur l'UX pour améliorer les résultats de recherche en se concentrant sur l'internaute, l'utilisateur, le client.
Une mauvaise UX
Une mise à jour a sans doute été réalisée autour du 20 novembre 2015. Elle a été dénommée « Phantom 3 » par les acteurs du SEO. Peut-être était-ce un simple test avec des paramètres qui n'étaient pas réglés au maximum. Mais en ce début d'année 2016 on assiste à une seconde vague de changements dans les résultats de recherche (les connaisseurs les appellent les SERP pour Search Engin Results Pages). Je propose de l'appeler « Phantom 3 - Part 2 ». On peut s’apercevoir que les sites qui proposent des illustrations abondantes et en rapport avec un contenu très riche sont favorisés dans les résultats. Les sites assez pauvres en photos et illustrations voient leurs positionnements baisser. Cette tendance s'était déjà remarquée depuis plusieurs années avec la baisse progressive mais constante de Wikipedia dans les mesures de trafic (8 ou 9% en deux ans). L'encyclopédie en ligne propose en effet des articles très riches et documentés avec de nombreuses sources et liens croisés apportant des informations complémentaires, mais les pages sont assez pauvres en illustrations. L'important pour avoir une bonne UX n'est pas la longueur de l'article mais il faut que l'article plaise aux internautes.
Voici un exemple pour illustrer ces changements dans les positionnement de sites. Ce site de cuisine américain semble être très apprécié de Google depuis quelques mois. Vous remarquerez facilement l'abondance de photographies de très haute qualité. Pour comparer, je vous propose maintenant de découvrir un site qui est affecté par les changements de l'algorithme : myrecipes.com. Outre le fait que le second site n'est pas adapté aux smartphones et tablettes, il est beaucoup moins engageant pour le visiteur, moins illustré, avec un contenu plus pauvre. Il donne moins envie d'y passer du temps, tout simplement.
Il ne faut pas confondre les illustrations et le design. La tendance va en effet vers des designs très sobres et épurés afin de présenter le contenu à l'utilisateur le plus directement et le plus clairement possible. On commence même à voir arriver une nouvelle mode de design qui est le « flat design » avec de nombreux icônes qui représentent une idée très clairement au lieu d'un long texte ou d'une photo. Ça rappelle un peu l'époque des cliparts de la fin des années 90.
Les menus déroulants disparaissent et les menus déroulants à tiroirs sont complètement hasbeen. Maintenant il faut de gros boutons rectangulaires réalisés en CSS, beaucoup de couleurs, des photographies de qualité réparties convenablement dans le texte. Les énormes bandeaux avec une photo très lourde, on peut oublier. Le visiteur il ne vient pas pour admirer votre design, il vient pour chercher une information. Il faut donc tout faire pour lui apporter cette information le plus tôt possible et l'aider à naviguer facilement sur le site. L'internaute est un « cliqueur ». Avec les téléphones mobiles et les tablettes c'est encore plus vrai. Tout ce qui est menu déroulant, liste de sélection ou autre bizarrerie très technique est à proscrire pour avoir une bonne expérience utilisateur. Si on met un gros bouton clairement identifié ça suffit pour faire le bonheur du visiteur.
Encore une fois, Google confirme cet état d'esprit clairement tourné vers l'utilisateur. L'année dernière Google avait annoncé que les textes invisibles sur une page web, car affichés dans des onglets, ne seraient plus référencés.
Google milite en faveur du Responsive Design qui est une solution qui permet à une page web de s'adapter à tous les formats d'écrans. Cette technologie évite d'avoir à créer différentes versions du site comme c'était le cas il y a quelques années. Il n'existe qu'une seule version et c'est bien plus simple ainsi. En 2015 il devient donc dangereux de mettre en ligne un nouveau site qui ne soit pas Responsive Design. Et migrer ses anciens sites en version responsive a été le sport le plus pratiqué par les développeurs internet en 2015.
2015 a aussi été marqué par la migration de l'hébergeur OVH en PHP 5 au mois de septembre. Tous les sites développés en PHP 4 risquaient de ne plus fonctionner correctement car il faut bien noter que le PHP n'est pas un langage qui suit une compatibilité ascendante. Il arrive que des fonctions PHP deviennent obsolètes et qu'elles ne soient plus implémentées dans les versions futures. Beaucoup de travail pendant l'été pour s'assurer de la compatibilité de ses sites.
Que nous réserve l'année 2016 en SEO ?
Les évolutions de Google sont déjà en cours, progressivement, depuis plusieurs années. Elles vont toutes dans le sens de la prise en compte de plus en plus marquée de l'expérience utilisateur. Les américains l'appellent « User eXperience » ou encore UX. Il s'agit d'un terme générique qui regroupe plusieurs choses :
l'ergonomie du site
l'interface utilisateur (UI)
l'adaptabilité aux différents appareils
le design
la navigation
l'illustration à bon escient
l'interaction avec les visiteurs
le taux de rebond
la régularité des visiteurs
la qualité du contenu
le taux d'erreurs sur le site
l'implication des visiteurs (réseaux sociaux, commentaires, notes, ...)
la vitesse d'affichage
Cette liste de critères de Google n'est pas exhaustive car il en existe tellement que j'en ai forcément oublié, et de plus, Google ajoute de nouveaux paramètres continuellement.
En cherchant à privilégier l'UX, Google veut simplement mettre au premier plan des sites qui vont satisfaire les utilisateurs et c'est bien ce qu'on attend d'un moteur de recherche. Les nombreux filtres de Google tels que Panda et Pingouin étaient destinés à éliminer les sites de spam, les sites sans intérêt et les sites qui trichaient pour arriver en tête des résultats de recherche. On peut maintenant dire que le ménage a été fait et que ces filtres sont très efficaces. Les forces vives de Google se focalisent à présent sur l'UX pour améliorer les résultats de recherche en se concentrant sur l'internaute, l'utilisateur, le client.
Une mauvaise UX
Voici un exemple pour illustrer ces changements dans les positionnement de sites. Ce site de cuisine américain semble être très apprécié de Google depuis quelques mois. Vous remarquerez facilement l'abondance de photographies de très haute qualité. Pour comparer, je vous propose maintenant de découvrir un site qui est affecté par les changements de l'algorithme : myrecipes.com. Outre le fait que le second site n'est pas adapté aux smartphones et tablettes, il est beaucoup moins engageant pour le visiteur, moins illustré, avec un contenu plus pauvre. Il donne moins envie d'y passer du temps, tout simplement.
Evolution du design en 2016
Il ne faut pas confondre les illustrations et le design. La tendance va en effet vers des designs très sobres et épurés afin de présenter le contenu à l'utilisateur le plus directement et le plus clairement possible. On commence même à voir arriver une nouvelle mode de design qui est le « flat design » avec de nombreux icônes qui représentent une idée très clairement au lieu d'un long texte ou d'une photo. Ça rappelle un peu l'époque des cliparts de la fin des années 90.
Les menus déroulants disparaissent et les menus déroulants à tiroirs sont complètement hasbeen. Maintenant il faut de gros boutons rectangulaires réalisés en CSS, beaucoup de couleurs, des photographies de qualité réparties convenablement dans le texte. Les énormes bandeaux avec une photo très lourde, on peut oublier. Le visiteur il ne vient pas pour admirer votre design, il vient pour chercher une information. Il faut donc tout faire pour lui apporter cette information le plus tôt possible et l'aider à naviguer facilement sur le site. L'internaute est un « cliqueur ». Avec les téléphones mobiles et les tablettes c'est encore plus vrai. Tout ce qui est menu déroulant, liste de sélection ou autre bizarrerie très technique est à proscrire pour avoir une bonne expérience utilisateur. Si on met un gros bouton clairement identifié ça suffit pour faire le bonheur du visiteur.
Encore une fois, Google confirme cet état d'esprit clairement tourné vers l'utilisateur. L'année dernière Google avait annoncé que les textes invisibles sur une page web, car affichés dans des onglets, ne seraient plus référencés.
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